Ma première vie était belle, elle m'allait... Je suis née le 20 juin 1902, un an pile après mon très chère cousin Edward. Cette unique année d'écart nous a permis d'être proche, très proche. Nous vivions même dans des maisons mitoyennes, je n'avais toujours connu que mon père, Anthony, car ma mère nous avait prématurément quitté en me mettant au monde. Mais mon père m'évoquait souvent ma mère, selon lui, je lui ressemblais tellement... J'ai grandi ainsi, entre la volonté de remplacer ma mère en m'occupant du mieux que je le pouvait de lui et mon cousin. Nous passions tellement de temps ensemble, l'année que nous avions d'écart ne signifiait rien, nous avons grandi ensemble. Nous ne pouvions bien sûr pas partager la même école, mais a chaque sortie des cours, Edward courrait pour que nous puissions rentrer ensemble... Nous avons grandi, le temps a passé... Nous sommes arrivé au lycée, toujours séparés mais seulement par la largeur de la rue. Le lycée a l’époque restera un des pires souvenirs de ma première vie, enfin c'est ce que je croyais. Maintenant que nous étions plus grand, nous pouvions sortir du lycée a toutes les pauses, donc très naturellement Edward sortait du lycée, traversait la rue et m'attendait sur un banc, toujours le même. Nous parlions de nos lectures, du prochain morceau que nous pourrions travailler...

Mais mes lectures m'avait conduite à une autre envie... Trouver l'amour, le vrai. Je ne pensais pas qu'il me tomberait dessus, un après-midi, alors que j'étais venue attendre Edward devant la sortie de son lycée. J'ai alors rencontré Henry. Il était venu me parler tout naturellement, d'abord parce qu'il m'avait vu avec Edward, puis juste pour que nous parlions ensemble. Il a recommencé, il est venu me parler presque chaque après-midi. Je le trouvais alors parfait, gentil, drôle, intelligent. Nous avons appris a nous connaître, et je pensais qu'il était le bon. Quelques semaines avant la fin de l'année scolaire, en rentrant, je découvrais Henry parlant a mon père. Il avait demandé ma main a mon père, qui avait accepté, la famille d'henry étant assez bien pour lui. Mais en apprenant la nouvelle et en montrant la bague à Edward, je vis que quelque chose n'allais pas... Je me rendis alors compte que je l'avais délaissé, j'avais préféré l'amour à lui, celui qui avait toujours été là pour moi. Mais il me félicita malgré tout. Notre vie se poursuivit ainsi, je partageais mieux mon temps entre Henry et Edward, je préparais mon mariage, mon père semblait plus heureux que jamais.

Mais une rumeur vint tout bouleverser, d'abord une simple maladie, peu répandu, qui devrait disparaître très vite... Mais non, mon père fut le premier Masen a mourir, j'étais presque inconsolable, sans Edward et Henry, je serais sans doute morte de chagrin. Mais le coup le plus dur n'avait pas encore été porté... Toute ma famille finit dans le mouroir qu 'était alors l'hôpital, son père, sa mère et finalement lui... Je passais alors mes journées a l'hôpital, attendant que le très gentil médecin blond aux yeux d'or, vienne m'annoncer l'horrible nouvelle. Quand il arriva un soir tard devant moi, je compris, il ne dit rien et me prit dans ses bras. Mais je ne voulais qu'une chose, m’effondrer dans mon chagrin. Je partit alors en courant de l'hôpital. Mais une fois dans la rue, saisi par le froid, je cessais de pleurer. Je marchais dans les rues a la dérive. Je passais dans une ruelle en pleurant, nous rentrions par là, quand nous étions en retard... Mais je n'avais pas fait attention, la nuit était tombée depuis longtemps, il n'y avait aucun réverbère et j'étais suivi... Je tombais sur le pavé, le gars me dit « merci » et il partit comme si de rien était... Je pleurais toujours en silence. J’eus une peine immense à ma relever, mais je luttais et décidais de rentrer pour Henry.

Il m'attendait chez moi, il me réconforta, mais il vit une tâche de sang sur l'arrière de ma robe. Je lui expliquais alors en pleurant ce qu'il m'était arrivé. Il devint fou, il me reprocha d' avoir donné ce qui lui était réservé, maintenant que nous étions fiancé, il me frappa encore et encore. Il prit ce qu'il voulais vraiment de moi et partit... Me laissant presque morte sur le parquet ou 16 ans plutôt j'avais fais mes premiers pas. Mais Carlisle préoccupé par mon état à l'hôpital vint me voir et décida de me sauver. Je me réveillais 3 jours plus tard et découvrit Edward, ses yeux verts devenus rouge, souriant malgré que quelque chose semblait le gêner. Je découvrais alors une vie nouvelle, je devins végétarienne sans jamais craquer, malgré l'envie de me venger. Dix ans après le début de cette nouvelle vie, Edward partit, me laissant encore dans une profonde souffrance, mais il revint très vite et nous décidâmes alors d'écumer les universités du monde à la recherche de savoirs pour passer notre temps. Nous nous nourrissons de connaissances, de musique et d'un peu de sang.

Le temps passa et ma vie parmi ma famille commençait a me peser... Je décidais alors de partir vivre ma propre vie pendant quelques temps. Je voyageais partout dans le monde, étudiais dans les plus grandes universités, visitais les merveilles du monde. Un jour, je décidais alors d'aller en Italie, Carlisle nous avait toujours parlé des Volturi et je souhaitais les rencontrer. Leur érudition me plut, mais cette soif de pouvoir et cette volonté eurent raison de moi, heureusement j'avais décidé de cacher mon "pouvoir". Mais je ne pus partir que s'il venait avec moi... En arrivant j'avais rencontré Alec, dans un couloirs, nos regards s'étaient croisés et nous avions eu un coup de foudre immédiat. Une fois qu'il annonça sa décision à ses trois chefs, nous partîmes. Nous continuâmes à voyager en France et en Angleterre. Mais un poids commençait a me peser. Il était temps. Il était temps que je retrouve ma famille. J'avais raté tellement enfin pas tout bien entendu, j'ai des secrets biens sur, que même ma famille ne connaissait pas. Mais il était temps que je rencontre enfin ma nouvelle sœur, et la petite Renesmée.

Je suis malheureusement trop complexe. Je suis douce, amicale, très gentille et serviable, mais il ne faut pas me chercher... Et si l'on touche à ma famille... Je risque de très mal le prendre. J'aime la musique, je pratique le piano depuis... toujours avec mon chère cousin Edward. Nous aimons beaucoup joué en duo. Je suis aussi une guitariste émérite. En dehors de la musique, j'aime beaucoup la cinéma. Mais j'ai un penchant pour les activité plus solitaire comme la lecture ou l'art, et plus particulièrement le dessin. J'aime très peu le shopping, même si Alice m'a très souvent traîner dans une impressionnante série de boutique, mon style était plutôt jeans baskets, même si j'aime bien les robes. Et j'ai un pouvoir... Je suis capable de dupliquer les pouvoirs. Quand je rencontre un vampire, je peux savoir s'il possède un pouvoir puis le « copier ». Ma famille m'a parfois comparé a une super bibliothèque de pouvoirs, comparaison que j'apprécie moyennement... Je pense que ce pouvoir vient du fait qu'humaine je savais m'adapter aux gens, je les comprenais... Je dois le dire, c'est un pouvoir plutôt pratique

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